Là où tout a commencé
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Anthelme Rey
Le Grand-Père
Dans les années trente, Mr David, un joaillier, était installé au 31 place de Jaude. Il dut vendre son affaire au plus consciencieux de ses ouvriers : Anthelme Rey, avant de partir s’installer dans le sud de la France. Ainsi sont nés, en 1938, les ateliers de création de bijoux de la maison Rey, installés au premier étage d’un immeuble de la place de jaude. Souffrant d’un problème à la jambe, Anthelme ne partit pas au front. Mais il participa à sa manière à la résistance, en tant que membre des Jeunesses ouvrières chrétiennes, contre le régime de Vichy. Il hébergea pendant cette période noire, certains de ses confrères en fuite, qui resteront par la suite de solides relations. Le commerce se développa et l’atelier de création devint vite trop petit : Anthelme déménagea donc, en 1961, au 85 boulevard Gergovia (Actuel 32 Boulevard Charles-de-Gaulle). A cette époque, Anthelme disposait d’un atelier de création plus vaste, mais surtout d’un magasin avec pignon sur rue. De nombreux employés et collaborateurs vinrent y travailler : polisseuses, enfileuses de perles, graveurs, sertisseurs… L’atelier était un endroit de convivialité…
Paul Rey
Le Père
Paul Rey, diplômé d’un brevet de technicien supérieur (BTS) de l’école nationale de bijouterie de Besançon, ainsi que d’un diplôme de gemmologie, effectua de nombreux stages dans de prestigieuses maisons parisiennes. De retour à Clermont-Ferrand il aida son père à l’atelier afin de s’enrichir de nouvelles expériences professionnelles dans la joaillerie. Il apporta un nouveau souffle à cet atelier et devint une aide précieuse pour son père diminué par une tuberculose. Il reprit l’affaire de son père en 1967 et grâce à ses mains d’artiste, développa considérablement sa clientèle. Bien vite, cette dernière ne se limita plus à une clientèle régionale mais s’étendit à la France entière grâce au travail sérieux d’Anthèlme, dont il hérita, et à la confiance qu’il instaura chez ses clients, ainsi que par son talent. Il termina sa carrière avec des clients issus de 54 pays différents. Durant sa carrière, il déménagea deux fois, au 2 rue Blatin, en 1988, et ouvrit une deuxième boutique sur le boulevard Gustave-Flaubert à Clermont-Ferrand. Dans cette deuxième boutique, Christophe, son fils ainé, lui apporta d’autres perspectives, grâce à ses compétences commerciales. Tout deux s’engagèrent dans un projet innovant avec un show room de 250m2 qui permit à leur clientèle de contempler mais aussi d’essayer leurs nouvelles créations de bijoux. Parallèlement, il donna, quinze ans durant, des cours à l’école de bijouterie de Saint-Amand-Montrond à laquelle il céda sa collection unique de 1.300 pièces.
Pierre Rey
Le Fils
Pierre Rey s’est véritablement pris de passion pour la bijouterie, un héritage aussi précieux que les bijoux qu’il a vu façonnés par son grand-père et son père, travaillant avec bonheur et rigueur. Il partit faire ses études dans une école de joaillerie et obtint un brevet des métiers d’art du bijou et du joyau. Après ses études, Pierre se forgea une première expérience professionnelle à Paris dans un prestigieux atelier de joaillerie qui fabriquait des bijoux à l’attention de grandes marques de la place Vendôme. Par la suite, il s’expatria à Londres afin de cultiver son inspiration artistique en mêlant ses savoirs culturels, à ceux des anglais. Il perfectionna davantage sa technique en apprenant le savoir faire des plus grands. Enrichi de cette expérience professionnelle de dix longues années, Pierre se lança sur les traces de ses aïeux, dans sa propre affaire, en ouvrant un magasin de joaillerie à Clermont-Ferrand. Il put utiliser l’image très valorisée de ses ancêtres grâce à l’inscription sur sa devanture du nom de Rey. Ce commerce, avenue Jean Jaures, gagna le coeur de nombreux clients, satisfaits de la qualité des bijoux créés par la maison. La demande étant de plus en plus importante, Pierre, fit appel à un autre joaillier pour le rejoindre dans cette aventure. Fort de cette réussite, il déplaça sa boutique rue Blatin, pour faire écho à la joaillerie ouverte par son père, ainsi que pour faire valoir le prestige de sa marque, parmi d’autres commerces tout aussi prestigieux, à deux pas de la place de jaude.